Mandalas

La fonction de l’artiste est ainsi fort claire : il doit ouvrir un atelier, et y prendre en réparation le monde, par fragments, comme il lui vient.
– Francis Ponge

 

L’artiste a besoin de soutien pour poursuivre son travail de création. Aussi, je vous offre des reproductions de mes mandalas (affiches signées de format identique à l’original sur papier sans acide) au coût de 70 $ chacune (taxes et frais de transport en sus). 

Si vous désirez acheter des affiches, ou même vous offrir une des œuvres originales, n’hésitez pas à me joindre.

Qu’est-ce qu’un mandala?

A

Mes créations

1. Formats courants

[ Reproductions maintenant en vente directement sur ma boutique Etsy ]

NOUVEAUTÉ
Les rouages
Encre de Chine sur papier, 2018
35,5 cm x 35,5 cm
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
Prix de l’œuvre originale sur demande.
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Reproductions en vente ici

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Intrications quantiques
Encre de Chine sur papier, 2016
35,5 cm x 35,5 cm
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
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Photo de l’œuvre originale encadrée

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L’Âme du monde
Encre de Chine sur papier, 2011
35,5 cm x 35,5 cm
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
Œuvre originale vendue
Reproductions en vente ici

Photo de l’œuvre originale encadrée
(vendue)

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Autoportrait (fils de l’Univers)
Encre de Chine sur papier, 2011
35,5 cm x 35,5 cm
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
Collection de l’artiste
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Difficile de choisir les éléments qui peuvent nous représenter. Nous sommes des êtres complexes, multidimensionnels, que l’on ne peut jamais saisir entièrement. J’ai tout de même choisi de présenter ici, au centre de ce mandala, ce qui constitue, je crois, le fondement de ma personne et le moteur de mon action : le besoin de créer. Les mains sont, pour moi, comme je l’ai mentionné dans les notes à propos du mandala La créativité, le symbole par excellence de la créativité. Ici, ces mains s’ouvrent, telle une fleur, en signe de gratitude et d’offrande. Les entourent deux maximes que quiconque me fréquente saura m’associer, deux pensées qui guident ma vie.

Ensuite, dans la corolle des colonnades défilent des personnages qui figurent autant d’occupations ou de métiers anciens dont les traditions s’ancrent, pourrait-on dire, dans un Moyen Âge que j’ai voulu « imaginaire », dans une sorte d’esthétique poétique et dans la noblesse du corps, de l’âme et du cœur : le relieur, l’alchimiste, le moine, l’artiste peintre, le paysan, l’astronome, le troubadour et le copiste… Ce sont là les images de mes nombreux intérêts : reliure, science, spiritualité, art, nature, cosmos, poésie et écriture. Enfin, cet éventail de tableaux est cerné de toutes parts par un univers étoilé et infini qui m’a toujours fasciné depuis l’enfance. J’y puise, à mes heures de réflexion et de détente, énergie, émerveillement et inspiration.

Photo de l’œuvre originale encadrée
(collection de l’artiste)

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Sentiment océanique
Encre de Chine sur papier, 2010
35,5 cm x 35,5 cm
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
Œuvre originale vendue
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Je mets en scène ici la bordure de trois étendues d’eau : le lac, la mer et… la piscine. Trois lieux qui attirent ceux et celles pour qui l’eau est une deuxième nature. Pour ces êtres « aquatiques », les bords de plans d’eau sont des espaces de détente, de rêve, d’ouverture à une forme d’infini. Ces quais et ce tremplin nous y propulsent en tant que voies d’accès vers ce monde mystérieux et fluide.

Au sein de ces trois « mondes aquatiques », dans cette autre perspective « sous l’eau » que présente la couronne mitoyenne du mandala, on découvre des trésors, des poissons inusités, des êtres imaginaires… et même des ordures et une botte de caoutchouc. En fait, pour conserver sa nature porteuse de vie, l’eau, et la nature dans son ensemble, exige notre protection, notre responsabilité et notre révérence. Cet environnement sain sera alors le lieu d’épanouissement idéal pour ce « poisson d’infini », fragile, presque humain, qui nage au centre de cet univers, et dans l’infini au creux de soi.

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L’homme vert
Encre de Chine sur papier, 2010
35,5 cm x 35,5 cm
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
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« Le symbole de l’homme vert est d’origine et de signification incertaines, bien que probablement païenne, de par sa longue histoire et ses connotations de divinité masculine liée à la nature. Il est lié au cycle de la nature et à la renaissance au printemps. On le retrouve dans les traditions de cultures anciennes. » (Wikipédia)

On peut voire des gravures de ces visages d’homme vert, dont la végétation émerge des narines, de la bouche et des oreilles, dans d’anciennes églises d’Europe ou de Grande-Bretagne. Cette figure sylvestre est le symbole du lien étroit qui existe entre l’homme et la nature. Cependant, avec Descartes et l’exaltation de la raison du siècle des Lumières, une rupture se crée : l’être humain est extirpé de la nature, l’esprit, de la matière, comme s’ils en étaient devenus étrangers.

Cette aliénation, pourrait-on dire, a nourri la vision, parfois aberrante, qui préside à notre société moderne : l’être humain prend sans cesse à la nature, considérée comme un bassin inépuisable de ressources, sans égard au don qu’elle lui offre généreusement. Il en brise l’équilibre. Pourtant, s’il est vivant, n’est-ce pas grâce à elle? L’être humain ne fait-il pas partie de la nature? Ce qu’il lui fait subir, c’est à lui-même qu’il le fait. Est-ce là le signe du peu d’estime que se porte l’être humain?

Avec ce mandala, je veux réaffirmer, à l’instar d’un auteur que j’aime bien, le rôle primordial de l’être humain à l’égard de la nature et souligner l’interdépendance de tous les êtres vivants. Au lieu de déployer ses énergies à dominer la nature, à l’exploiter, à la détruire et à ériger des barrières, pourquoi l’être humain ne s’emploie-t-il pas à assurer sa protection et sa sauvegarde et à réconcilier tous les êtres? La tâche serait grande, mais combien stimulante! Bref, j’ai voulu dessiner ici la voie de l’homme nouveau qui, sans nier les acquis et les réussites de la modernité, cherche l’équilibre, poursuit des valeurs qui célèbrent la beauté de la vie et renoue, en toute humilité, avec les sagesses millénaires.

Photo de l’œuvre originale encadrée

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Révolution autour du Soleil
Encre de Chine sur papier, 2010
35,5 cm x 35,5 cm
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
Œuvre originale vendue
Reproductions en vente ici

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L’arbre de vie
Encre de Chine sur papier, 2010
35,5 cm x 35,5 cm
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
Œuvre originale vendue
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Tempus fugit
Marqueur à dessin sur papier, 2010
35,5 cm x 35,5 cm
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
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Photo de l’œuvre originale encadrée

Photo d’une reproduction de cette œuvre montée avec mouvement d’horloge

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À toutes mes relations
Marqueur à dessin sur papier, 2010
35,5 cm x 35,5 cm
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La spiritualité amérindienne est un trésor de sagesse. Elle invite à envisager toutes nos relations  avec révérence : avec nous-mêmes, avec tous les vivants et la nature entière et avec le Grand Mystère. Elle propose le respect de la Terre qui nous a vus naître et continue de nous donner généreusement nourriture, beauté et paix ; et du cosmos, source de sagesse, qui suscite l’émerveillement et nous enseigne l’humilité et l’interdépendance de tous les êtres. Dans ce cercle sacré, les notions d’égalité, de mutualité et de respect sont fondamentales.

Voici quelques éléments qui composent ce mandala :

• Au centre apparaît la tortue, qui représente la Terre-mère (dimension féminine), la mère de tous les humains : ceux-ci sont nés en son sein, sont nourris par elle et y retournent à leur mort. Elle est en lien avec l’aigle, au haut du mandala, manifestation du Grand Esprit ou du Grand Mystère (dimension masculine), qui a créé le monde et en est le guide et l’âme ;
• Ensuite, on peut voir le cycle du jour et des astres – Soleil et Lune – qui rythment les activités ; il est entouré d’un motif inspiré du wampum, cette ceinture ou corde utilisée par les Amérindiens comme objet rituel ou religieux, qui montre le caractère sacré de toute chose ;
• Puis vient le cercle des vivants : y défilent l’homme et la femme, les animaux et les plantes (les trois sœurs : courge, maïs et haricot, et la canneberge). Ils font partie du même cercle, y sont tous égaux ;
• Le dernier cercle illustre le cycle des saisons, dont les branches des diverses essences d’arbres marquent l’évolution dans l’année ; elles représentent aussi les étapes de la vie humaine : enfance, maturité, vieillesse et passage vers un autre monde ;
• Enfin, on peut observer les quatre points cardinaux qui, pour les Amé­rindiens, sont associés chacun à un des éléments et à une des saisons : l’eau à l’est et au printemps, le feu au sud et à l’été, la terre à l’ouest et à l’automne, l’air (représenté par l’aigle) au nord et à l’hiver.

Photo de l’œuvre originale encadrée

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Les météores
Marqueur à dessin sur papier, 2009
35,5 cm x 35,5 cm
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
Prix de l’œuvre originale sur demande.
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Les météores, ce sont les phénomènes climatiques ou atmosphériques tels que le vent, la pluie, les orages, le beau temps, la neige, le froid, la chaleur, la rosée, les aurores boréales… Avec ce nouveau mandala que je vous offre ici, je veux célébrer ces saisons qui tournent, qui nous font cadeau de tant de beautés, d’émerveillement, d’émotions… Je veux magnifier ce cycle des jours et des temps qui rythment nos vies, qui influencent nos humeurs, qui battent la mesure de nos pérégrinations. Ce cercle des passages d’une saison à l’autre de nos vies, de nos années, de nos jours est un tableau de couleurs grandiloquentes. Merci à la nature de ce don du changement. Merci à la Terre de se pencher ainsi d’un angle de 23°, un angle précis qui nous offre l’alternance de ces quatre périodes si inspirantes de l’année. Saisons qui symbolisent aussi, selon les Amérindiens, les temps de nos propres vies : naissance, maturité, vieillesse et passage vers une autre réalité… Bref, les météores parlent de nous.

Photo de l’œuvre originale encadrée

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L’univers
Marqueur à dessin sur papier, 2006
35,5 cm x 35,5 cm
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
Œuvre originale vendue
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L’amitié
Marqueur à dessin sur papier, 2004
35,5 cm x 35,5 cm
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
Œuvre originale vendue
Reproductions en vente ici

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L’eau
Marqueur à dessin sur papier, 2007
35,5 cm x 35,5 cm
Premier prix pour l’arrondissement de Limoilou
Concours d’œuvres d’art de la Ville de Québec, édition 2009
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
Collection de l’artiste
Reproductions en vente ici

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2. Plus petits formats

À tous les vents
Encre de Chine sur papier, 2013
21,5 cm x 21,5 cm
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
Prix de l’œuvre originale sur demande

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Éclosion
Encre de Chine sur papier, 2013
21,5 cm x 21,5 cm
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
Prix de l’œuvre originale sur demande

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Le bonheur est un champ
Marqueurs à dessin sur papier, 2010
21,5 cm x 21,5 cm
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
Prix de l’œuvre originale sur demande

Je vous présente ici un tout nouveau mandala − Le bonheur est un champ − que j’ai voulu de dimensions plus modestes. J’y exprime mon hymne à la « viridité », terme inventé par Hildegarde de Bingen au Moyen Âge pour désigner à la fois la verdeur et la vigueur de la nature, la force germinatrice et créatrice de la vie, la fécondité de la terre et le souffle vital qui anime tous les êtres. Je me suis aussi inspiré de motifs celtes.

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La paix est un rivage
Marqueurs à dessin sur papier, 2009
21,5 cm x 21,5 cm
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
Œuvre originale vendue

Dans ce mandala de dimension plus modeste, j’ai voulu mettre en scène une petite ode à la paix. Au centre, un soleil apporte la lumière nécessaire à l’éclosion de la paix. Celle-ci se déploie dans un espace circulaire où chacun et chacune est d’abord pleinement lui-même, ensuite où tous et toutes se tiennent pour égaux et où les différences s’expriment avec respect et liberté. C’est ce que j’ai voulu représenter par des personnages exerçant des métiers, des occupations ou des loisirs divers. Dans cet anneau de paix, l’harmonie existe aussi entre tous les êtres vivants, qu’ils soient humains, animaux ou plantes. Leurs racines, qu’elles soient matérielles ou spirituelles, plongent toutes dans le terreau des cœurs. Aussi, la paix n’est possible que si l’humain s’ouvre à son intériorité et reconnaît son humilité (son lien avec la terre). Et la danse, la méditation ou la prière (illustrées par les personnages sous les chandeliers) sont des moyens puissants pour y accéder. Ce cercle se prolonge par des niches comportant des symboles de paix liés à la spiritualité : l’oiseau et le chandelier.

Une ode sous forme de poème ludique cerne la couronne des personnages. Les vers libres se lisent par paire et ont du sens peu importe où on commence à les lire. Par exemple, on pourrait lire : « L’horizon a un mot à dire quand le ciel se rembrunit » ou « Quand le ciel se rembrunit, la paix est un rivage. »

Enfin, le mandala est entouré de pierres rappelant le rivage de la mer : la paix, toujours à construire, demeure au large…

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3. Autres fantaisies

 

La créativité
Marqueurs à dessin sur papier, 2007
28 cm x 21,5 cm
© Tous droits réservés Ghislain Bédard
Œuvre originale vendue

Mandala de forme tout à fait originale créé pendant l’été 2007. Le thème du corps adopté pour le numéro de l’été 2007 de la revue Langues de feu a inspiré ce mandala. La main est pour moi le symbole de la créativité par excellence. La main a l’agilité, la dextérité et la souplesse nécessaires pour donner naissance aux œuvres fomentées dans notre cœur et notre esprit…

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Ghislain BÉDARD
Artiste en arts visuels

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