
Utopies réalistes

Courtes réflexions sur l’écologie, la science, la philosophie, l’art, la spiritualité et tout ce qui m’intéresse et m’anime…
Wow ! Je viens de découvrir, dans le magazine Galerie no 67 (printemps-été 2017), ce court article présentant l’exposition Mandalas en cours cet été à L’Espace culturel du quartier St-Nicolas. Je fais partie des deux noms cités parmi les « cinq » [sic] artistes qui y exposent (il y en a huit en fait). C’est vraiment génial. Merci la vie !
J’avais hâte de vous l’annoncer. Cet été, je participerai avec une grande joie à l’exposition estivale Mandalas qui aura lieu à l’Espace culturel du Quartier (anciennement le Presbytère Saint-Nicolas) du 4 juin au 3 septembre 2017 à Lévis. Quatre de mes mandalas y seront présentés. Sept autres artistes y exposeront aussi leurs propres mandalas.
Une occasion unique de découvrir des œuvres originales et d’en connaître davantage sur cet art bouddhiste à l’origine. Vous pourrez visiter l’exposition tout l’été, mais vous êtes aussi invités au lancement qui se tiendra le dimanche 4 juin prochain à 13 h. Au plaisir de vous y voir.
J’ai apprécié grandement ce livre. Je vous le recommande sans hésiter. Remise en question nécessaire de notre vision du monde étriquée.
Qui que vous soyez, travailleurs, éducateurs, patrons, employés, politiciens, vous pourrez tirer un grand profit de la lecture de ce livre important et nécessaire. Non, l’«homme moyen», «M. et Mme Tout le monde» et le «citoyen Lambda» n’existent pas!
Je n’ai jamais vraiment aimé les films d’horreur. Pourtant, mon frère Maxime, qui n’est pas friand du genre non plus, m’a recommandé vivement ce film pour ses qualités esthétiques et son scénario hors du commun : Le Babadook, de la réalisatrice Jennifer Kent (2015). J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai regardé.
«Amelia est une mère monoparentale hantée par la mort violente de son mari. Lorsqu’un étrange livre pour enfants intitulé Mister Babadook apparaît chez elle, son fils développe une peur profonde pour un monstre contre laquelle elle devra se battre. Elle découvrira rapidement qu’une présence sinistre l’entoure.» (Résumé du DVD)
Cette histoire effrayante d’une terreur invisible et surnaturelle nous terrifie véritablement. La tension, habilement maîtrisée, monte cran par cran et ne nous lâche pas d’un poil. On y découvre des acteurs parfaitement crédibles : la jeune mère Amelia, dépassée par les troubles de comportements de son garçon, est renversante de vérité et le jeune Samuel, 7 ans, a un jeu bouleversant, voire carrément troublant. Surtout, nous sommes menés par un récit qui ne tombe pas dans la gratuité, mais révèle tout son sens et toute sa profondeur à la fin. Wow! Qualité rare pour ce genre de productions. En fait, ce film me hante encore aujourd’hui, non pas pour les raisons habituelles liées aux films d’horreur, souvent répugnantes et gratuites, mais parce que cette histoire d’amour entre un fils et une mère, filmé dans un décor somptueux et de plus en plus oppressant, nous transperce littéralement et remue nos monstres intérieurs. Les livres pour enfants sont plus dangereux qu’ils n’y paraissent! Fortement recommandé, si vous en avez le courage.
Ma deuxième lecture des fêtes.
À l’idée d’explorer certains phénomènes inexpliqués, plusieurs scientifiques, férus de scientisme et de scepticisme aveugle, crient tout de go à la superstition et à la supercherie, et rejettent d’emblée ce qui, à leurs yeux, est de l’ordre des croyances, sans voir plus loin. Pourtant, le véritable scientifique ne devrait pas rejeter tout phénomène qu’il est incapable de comprendre, mais au contraire, il devrait s’employer à percer le mystère pour faire la vérité avec honnêteté, et non se laisser détourner par un certain dogmatisme scientifique ni se fermer à toute vue autre que celle que lui dicte son cadre souvent trop rigide. En effet, la véritable curiosité scientifique consiste à tenter de saisir tout phénomène, qu’il soit naturel ou hors du commun, et à vérifier à l’aide de tests rigoureux toutes les explications possibles : tout peut faire l’objet de recherches. Pour ma part, les scientifiques qui s’aventurent hors des sentiers battus sont ceux que je respecte le plus. C’est la démarche qu’entreprend aussi le journaliste scientifique Stéphane Allix, fondateur de l’INREES en France, dans ce livre fascinant qui nous conduit aux confins et même au-delà de la mort.
« Lorsque mon père est décédé, j’ai placé des objets dans son cercueil. Je n’en ai parlé à personne. Puis, j’ai interrogé des médiums qui disent communiquer avec les morts. Découvriront-ils de quels objets ils s’agit? C’est le test. » (quatrième de couverture)
Pour faire la lumière sur ces interrogations, Stéphane Allix a rencontré et testé six médiums. Les résultats confirment ce que révèlent plusieurs recherches scientifiques rigoureuses et sérieuses menées sur ce sujet depuis plusieurs années : la vie après la mort est aujourd’hui une hypothèse rationnelle…
Fascinant. À lire, pour toute personne ouverte qui s’interroge à propos de la vie au-delà et cherche des pistes éclairantes.
Ma première lecture des fêtes.
« En 1912, le SS City of Birmingham approche des côtes indiennes. À son bord, le jeune romancier Edward Morgan Forster, qui écrira plus tard Route des Indes et Maurice. E. M. Forster laisse derrière lui la bourgeoisie anglaise à laquelle il appartient, et ses compagnons d’écriture Virginia et Leonard Woolf, Henry James, D. H. Lawrence. Dans l’autre monde des colonies, il part chercher l’inspiration et ce qu’il n’ose s’avouer : plus qu’une amitié, l’amour de ceux qu’il aime – les hommes. » (Quatrième de couverture)
L’Été arctique nous fait pénétrer avec sensibilité dans le cheminement intime et littéraire de l’écrivain anglais Forster, dans une époque où il n’est pas facile de vivre sa différence. Cette biographie originale de l’un des plus grands écrivains britanniques (auteur aussi d’Howards End et d’A room with a view) est aussi un admirable roman sur « la solitude et l’acceptation de soi ».