L’amérindien Taganta Mani (1871-1967), ou Walking Buffalo, fréquenta, à l’époque, l’école des Blancs sans pourtant jamais abandonné l’« école de la nature ». Il allait devenir un grand messager de paix pour le gouvernement canadien. Âgé de 87 ans, alors qu’il était à Londres, il dit à l’occasion d’un de ses discours :
Les collines sont toujours plus belles que les constructions de pierre. On mène à la ville une existence artificielle. La plupart des gens ne sentent jamais la terre sous leurs pieds, ne voient pas pousser les plantes autrement qu’en pots, et leurs regards ne se portent pas au-delà des lumières de la ville, pour saisir le charme d’un ciel de nuit parsemé d’étoiles. Quand on vit à l’écart des accomplissements du Grand Esprit, on oublie vite ses lois.
Cette affirmation de Walking Buffalo me touche beaucoup. Elle cristallise ma pensée et exprime mon désir de vivre plus près de la nature et de la campagne. J’en discutais justement hier avec un ami, assis que nous étions sur une colline verdoyante près des plaines d’Abraham, avec une vue imprenable sur le fleuve et l’île d’Orléans. Nous voulions fuir le béton, la fièvre de la ville et profiter du beau temps dans le calme. La sensation d’être plus près de la terre nous a procuré un grand bien-être… même si nous étions encore en pleine ville de Québec, tout de même assez verte, il faut dire.
Au fil de la discussion, nous avons parlé de nos rêves. Pour ma part, celui de créer, un jour, dans un lieu inspirant, près de la nature… En communion avec mon être essentiel et la vie dans sa plénitude.
Et pour vous, cela crée-t-il un manque de « vivre à l’écart des accomplissements du Grand Esprit »?
Vivant au pied du mont St-Hilaire, mais surtout, consacrant mes journées à mes jeunes enfants qui dictent mon quotidien par leurs besoins authentiques et simples (pas besoin de superflu pour elles, mais du temps et des regards), je me sens dédiée aux accomplissements du Grand Esprit et à ses lois. Mais j’ai hâte d’en rajouter en faisant un vrai petit tour dans la nature, pour me ressourcer!
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C’est magnifique, Caroline. Continue de plonger dans les accomplissements du Grand Esprit…
Amitié,
Ghislain
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Oui, pendant cette saison, il fait si bon regarder la nature et les feuilles vertes qui nous parlent de la vie, de tant de vie.
Oui, j’aime la vie et j’ai envie de la vivre pleinement. Et oui, ici sur le bord de la ville garnie d’arbres et de verdure, je crois vivre dans l’accomplissement du Grand Esprit. Et puis, Bonne Pentecôte.
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Merci Annette pour ce commentaire. Eh oui, on sent son souffle dans tes propos…
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